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Date de parution : 08/04/2016/ Format : 16,5 x 23 cm, 180 p.
Les enfants de Chornobyl sont devenus grands
Texte de Gaetan Vannay /Préface d’Andreï Kourkov
La ville de Slavutych est la plus jeune d’Ukraine. Située à trente kilomètres de la centrale de Chornobyl, elle a été construite par les autorités soviétiques immédiatement après la catastrophe de 1986, à la lisière de la zone contaminée, afin de loger les liquidateurs et le personnel affecté à l’entretien des réacteurs encore en activité. Conçue comme la ville idéale soviétique pour travailleurs de choc, Slavutych abrite 25’000 habitants.
Trente ans après l’accident, une nouvelle génération est née et a grandi à Slavutych, à l’ombre de la plus grande catastrophe nucléaire de l’Histoire. Niels Ackermann est parti à la rencontre des habitants, de cette jeunesse pleine de rêves et d’espoirs. Il rencontre Ioulia, une adolescente qui lui présente ses amis et lui montre les différentes facettes de la ville. Au fil des séjours du photographe, entre 2012 et 2015, Ioulia se transforme peu à peu en une jeune femme, qui perd ses rêves et se voit confrontée à la réalité.
Loin des discours catastrophistes ou misérabilistes, loin des clichés en noir et blanc, Niels Ackermann et le journaliste Gaetan Vannay montrent dans L’Ange blanc leur amour pour l’Ukraine, et toutes les interrogations sur la vie qui continue, dans cette région pas tout à fait comme les autres.
Un reportage photographique remarquable de vitalité, qui donne la parole à une jeunesse aux prises avec un quotidien difficile, dans une région marquée par la catastrophe de Tchernobyl. D’une rare intimité, le reportage de Niels Ackermann et Gaetan Vannay suit Ioulia et ses amis des soirées d’ivresses aux checkpoints de la centrale, des flirts au divorce, des rêves ambitieux à la résignation devant la vie adulte à Slavutych. Sous le regard de l’Ange blanc, symbole improbable de la ville.Prix : 35,00 € -
2017 - Format : 20x26cm - Pagination : 120 pages
Feuilleter l'opus de Rafael Yaghobzadeh sur l'Ukraine conduit à se remémorer la convaincante analyse de Marguerite Duras sur le rôle du reporter et, notamment, le fait "qu'il n'y a pas de journalisme sans morale. Tout journaliste est un moraliste. C'est absolument inévitable. Un journaliste, c'est quelqu'un qui regarde le monde, son fonctionnement, qui le surveille de très près chaque jour, qui le donne à voir, qui donne à revoir le monde, l'événement. Et il ne peut pas à la fois faire ce travail et ne pas juger ce qu'il voit. C'est impossible".Dans cet esprit, l'ouvrage Ukraïna de Rafael est composé comme une valse à trois temps, véritable analyse d'une situation si complexe: Slava, (la gloire), Vremya (le temps), Zemlya (la terre) qui scandent et contextualisent l'Histoire, la culture et la nature spécfiques de ce pays et donnent à en comprendre les particularités. Outre une construction rigoureuse mais uide de son récit, Rafael use avec subtilité des gammes de couleurs qui symbolisent et soulignent le thème de chaque chapitre. Ainsi le rouge ponctue-t-il le feu des combats, les casques des soldats, le sang des victimes et les œillets rouges qui les honorent, mais aussi la erté des porte-étendards sans oublier la gloire passée de ce général de l'Armée rouge, fût-il devenu depuis peu la gure du clown triste qui aurait troqué son équipement militaire contre un accordéon... Le deuxième chapitre qui traite du temps ou, plus exactement du passage du temps et de l'évolution des mentalités qui en découle, débute dans la grisaille des usines et des exploitations minières qui ne sont pas sans rappeler le drame de Chornobyl, non loin des barres d'immeubles de banlieue dont le crépi disparaît bientôt sous la neige triste et les fumées tandis que les barbelés isolent une partie de la population. Comme des cartes postales oubliées, les images des dachas o rent aux habitants désolés, au milieu du bois mort, leurs côtes et leurs toits éventrés par les bombes. Toutefois l'espoir surgit parfois et, notamment, dans ce chapitre qui voit poindre une envie d'Europe chez ces jeunes adultes qui se délectent des fêtes champêtres traditionnelles mais aussi de la lumière vive des boîtes de nuit tandis que s'illuminent les quartiers urbains d'affaires.Prix : 28,00 € -
date de parution - 28/09/2016/ Format : 260 x 310 - 320 pages
Jean-Claude Marcadé a publié en 1990 la première monographie au monde sur Kasimir Malévitch (1878-1935), fondateur du suprématisme, l’abstraction la plus radicale du XXe siècle. Appelé à dominer la réflexion théorique et conceptuelle des arts plastiques pendant plusieurs décennies, le Carré noir sur fond blanc de 1915 continue, encore aujourd’hui, d’interpeller le monde des arts. La présente édition, fondée sur celle de 1990, la complète et l’actualise à la lumière des études malévitchiennes qui ont paru depuis vingt-cinq ans. Entretemps, à la faveur de la chute de l’URSS en 1991, se sont ouvertes les archives et les très riches réserves, non seulement des musées de Moscou et de Saint-Pétersbourg, mais également de plus de vingt autres musées de la Fédération de Russie.
Un des apports majeurs de la nouvelle monographie de Jean-Claude Marcadé est de révéler l’importance de la composante ukrainienne dans la personnalité humaine et artistique de Malévitch, que ce soit à travers la nature, le mode de vie quotidien, la gamme colorée, les amitiés (en particulier avec le compositeur ukrainien Roslavets), l’hyperbolisme ou l’humour de l’écriture (dans tous les sens du terme). La période post-suprématiste, entre 1927 et 1934, est en particulier replacée dans le contexte russo-ukrainien. Lors de sa « réukraïnisation », Malévitch propose ses propres solutions picturales face aux mouvements de l’avant-garde ukrainienne des années 1920, le spectralisme de Bogomazov et le néo-byzantinisme de Mykhaïlo Boïtchouk. À travers la peinture, il proteste en outre contre la politique menée à partir de 1928 par le pouvoir stalinien qui installe la Terreur en Union Soviétique. En Ukraine, en 1932-1933, la collectivisation forcée s’est accompagnée d’un génocide par la faim, le holodomor, qui entraîna la mort de plusieurs millions de victimes. Enrichie d’un grand texte biographique inédit, la monographie comporte, en annexe, des essais qui traitent des rapports de Malévitch avec Natalia Gontcharova et Larionov, avec Picasso, Mondrian, Chagall, et un essai sur le caractère utopique et visionnaire de sa pensée théorique et picturale. L’appareil de notes intègre les découvertes récentes et la littérature abondante qui a été publiée sur l’artiste. L’iconographie utilise les fonds de musées de la province russe, ainsi que le fonds de l'ancienne collection du grand critique d'art soviétique Nikolaï Khardjiev, dont les œuvres se trouvent en partie au Stedelijk Museum d’Amsterdam, en partie dans des collections privées. Une chronologie et des extraits de textes inédits de Malévitch complètent une monographie qui fera date.Prix : 99,00 € -
203 pages
Ce que dit l'éditeur
C'est un travail au long cours que présente ici Guillaume Herbaut : vingt ans de reportage en Ukraine, pour lequel il a reçu le prestigieux prix World Press Photo.
Guillaume Herbaut a assisté à l'extraordinaire évolution de ce pays depuis la révolution orange et celle de Maïdan, en passant par l'annexion de la Crimée et la guerre dans le Donbass depuis 2014, jusqu'à l'invasion russe. Il témoigne surtout de la formidable résistance d'un peuple qui se bat pour sa liberté. Son oeuvre traduit une intimité façonnée par ses très nombreuses rencontres, dont il a précieusement gardé la trace dans un carnet de route tenu au fil des années. Ce magnifique travail d'auteur permet d'éclairer les racines d'un conflit, fruit de la folie hégémonique de Vladimir Poutine.
Dans son introduction, Galia Ackerman, historienne, journaliste et essayiste spécialiste de l'Ukraine, offre une mise en perspective du travail de Guillaume Herbaut et démonte avec fermeté les mensonges de la propagande russe.
Résumé
Un recueil photographique témoignant de l'évolution de l'Ukraine depuis le début du XXIe siècle. L'ouvrage est complété d'une mise en perspective historique des photographies.Prix : 49,00 € -
Street Art
Date de parution 24/01/2023 Format 19cm x 23cm Nombre de pages : 100
"Pour apporter un peu d'humanité" dans un territoire en proie à d'âpres combats, au tout début de la guerre en mars 2022, C215 a convoqué durant deux séjours en Ukraine son art, ses pochoirs et ses bombes de peinture. Sur un abribus, près d'un marché, dans des logements détruits, sur un char russe ou à l'entrée du métro, l'artiste y dépeint la douceur et l'innocence de l'enfance, la paix, la liberté et le renouveau, créant un contraste saisissant avec la désolation des paysages touchés par l'armée russe. À Kyïv, Lviv,...Prix : 20,00 €